Tous contre Trump sur le climat

Tous contre Trump sur le climat
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Défendre coûte que coûte l'accord de Paris. C'est le mot d'ordre de l'Union européenne.

PUBLICITÉ

Défendre coûte que coûte l’accord de Paris. C’est le mot d’ordre de l’Union européenne, qui entend jouer un rôle de leadership dans la lutte mondiale contre le réchauffement climatique. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, n’a pas l’intention de rester passif en cas de retrait des Etats-Unis :

“Je suis un transatlantique, cela ne veut rien dire, même si pour moi cela veut tour dire. Mais je refuse qu’on se comporte comme les valets des Américains. Si, dans les prochaines heures, le président Trump déclare qu’il retire les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, alors c’est le devoir de l’Europe de dire : ce n’est pas correct”.

Pour Greenpeace, un retrait américain devra conduire les nations à renforcer leurs efforts contre le réchauffement climatique. L’ONG salue la prise de conscience mondiale autour de cet enjeu :

“Un retrait des Etats-Unis serait un coup dur pour les citoyens, les organisations et les entreprises qui sont profondément préoccupés par les changements climatiques. Cela dit, ce ne serait pas la fin du monde, car on assiste actuellement à une transition vers des énergies plus propres, renouvelables. Et cette transition en cours est réelle. C’est une chose que Trump peut certes considérablement ralentir, mais qu’il ne pourra pas arrêter”, indique la militante de Greenpeace, Faiza Oulahsen.

Face aux atermoiements américains, la Chine et le Canada, deux des plus gros pollueurs de la planète, ont réaffirmé leur soutien à l’accord de Paris. Aux Etats-Unis, les démocrates font pression sur la Maison-Blanche. Dans un tweet, John Kerry, l’ancien secrétaire d’Etat, prévient Trump que sa décision aura des conséquences sur “des milliards d’enfants”.

Good question. But more importantly: billions of grandkids will have to live with this decision, however it lands. Think of them, please. https://t.co/mEFY1dKm1w

— John Kerry (@JohnKerry) 31 mai 2017

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Procès Trump : aucun juré choisi à l'issue du premier jour

La loi texane criminalisant l'entrée illégale sur le territoire de nouveau suspendue en cour d'appel

Trump obligé de vendre des biens pour payer une caution de 454 millions de dollars ?