Le président russe s’est bien gardé de critiquer ouvertement Donald Trump au lendemain de sa décision de se retirer de l’accord de Paris sur le climat.
Vendredi à Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine s’est contenté de rappeler sa volonté de travailler en commun avec Washington.
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— Le JDD (@leJDD) 2 juin 2017
Questionné parallèlement par une journaliste américaine sur l’influence de la Russie durant la campagne présidentielle Vladimir Poutine a minimisé les conclusions émises par dix-sept agences de renseignement américaines qui estiment que Moscou a tenté d’influencer les élections.
“J’ai lu ces rapports et même dans ces rapports il n’y a rien de concret”, explique le président russe. “Il n’y a que des suppositions et des conclusions fondées sur ces suppositions. C’est tout”.
La journaliste vedette de NBC est néanmoins remontée au créneau : même si les preuves sont difficiles à trouver dans ce type de campagne de désinformation, dit-elle, les experts affirment qu’il existe une centaine de facteurs qui visent directement la Russie. Sur le ton de la plaisanterie, Vladimir Poutine a déclaré que n’importe quel expert était capable de créer de fausses adresses pour les ordinateurs. Une façon de prendre ses distances avec les graves accusations portées aux Etats-Unis contre la Russie.
Avec Agences