Les Etats-Unis remettent la pression sur le conseil des droits de l’Homme à l’ONU. Depuis l‘élection de Donald Trump, Washington menace de quitter cette organisation des Nations unies jugée trop partiale et anti-israélienne.
Mardi lors d’une session plénière à Genève, l’ambassadrice américaine a été très claire.
Nikki Haley, ambassadrice amérciaine à l’ONU : “Etre membre du Conseil est un privilège et aucun pays violant les droits de l’Homme ne devrait pouvoir avoir une chaise à la table” de cette assemblée. Par ailleurs, il est dur d’accepter que ce Conseil n’ait jamais envisagé une résolution sur le Venezuela alors qu’il a déjà adopté en mars cinq résolutions biaisées contre un seul pays : Israël. Il est essentiel que ce Conseil traite ce biais chronique anti-israélien pour être crédible”.
Haley s’étonne des multiples résolutions du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU émis au sujet d’Israël https://t.co/dMpkkVLx0Opic.twitter.com/paBOpb7ct5
— The Times of Israel (@TimesofIsraelFR) 6 juin 2017
Au début de l’année, Rex Tillerson, le nouveau secrétaire d’Etat américain avait adressé un véritable ultimatum au Conseil des droits de l’Homme. Ce dernier devra se réformer en profondeur, avait-il dit, pour que les Etats-Unis puissent continuer à y participer.
Avec Agences