Theresa May et le coût politique des attentats

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Par Euronews
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Au Royaume-Uni, la dernière attaque terroriste de Londres pourrait coûter cher à la Première ministre à deux jours des élections législatives anticipées.
Critiquée de toute part Theresa May promet désormais plus de policiers dans les rues et davantage de fermeté.

Attentat de Londres : « Nous allons réglementer le cyberespace », déclare Theresa May https://t.co/5Jy3Fz5L6V

— Le Monde (@lemondefr) 5 juin 2017

Mais dès lundi Jeremy Corbyn le chef des travaillistes a appelé Theresa May à démissionner. Il lui reproche d’avoir réduit les effectifs de police entre 2010 et 2016.

Jeremy Corbyn, chef du parti travailliste :
“C’est elle qui était ministre de l’Intérieur lorsque le nombre de policiers a été réduit. Et maintenant elle dit qu’on a un problème. Oui, nous avons un problème : on n’aurait jamais dû réduire le nombre de policiers.”

Mais beaucoup de Londoniens jugent cette polémique stérile et déplacées trois jours seulement après la tuerie du London Bridge. Nombreux sont les électeurs à ne pas être convaincus par les promesses du leader travailliste en matière de sécurité.

A ce stade, les bookmakers comme de nombreux politologues britanniques parient encore sur une victoire de Theresa May jeudi soir.

Royaume-Uni: Les bookmakers misent sur Theresa May https://t.co/i0yBfzDyJ3pic.twitter.com/5StzziDARg

— 20 Minutes (@20Minutes) 6 juin 2017

Initialement la Première ministre souhaitait obtenir davantage que les 330 députés conservateurs sortants à l’issue des élections. Trois attentats plus tard, rien n’est moins sûr désormais.

Avec Agences

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