Les manifestations pacifiques doivent continuer selon l'opposant emprisonné.
PUBLICITÉDerrière les barreaux d’une prison militaire depuis 3 ans et trois mois, à l’isolement, torturé selon sa femme, Leopoldo Lopez fait partie des 230 prisonniers politiques dans les geôles du Venezuela. Hier, Lilian Tintori, sa femme a fait savoir que les autorités lui avait proposé une assignation à résidence qu’il aurait refusé. Elle a déclaré qu’“il ne négocierait pas sa liberté, puisqu’il s’agit de la liberté de tout un pays”.
Et elle a rendu publique une vidéo de son mari dans laquelle, l’opposant “appelle le peuple du Venezuela à rester dans la rue, avec détermination mais pacifiquement et de manière permanente, à occuper toutes les places de toutes les villes pour obtenir la liberté et la démocratie”.
Mais hier, les manifestations à Caracas ont de nouveau dégénéré quand des militaires à moto ont délogé des opposants : gaz lacrymogène, coup de poing, coup de bouclier. Deux députés ont été blessés, de même que des journalistes. Depuis début avril, 65 personnes sont mortes dans la répression des manifestations contre Nicolas Maduro.
L’opposition exige le départ du Président alors que la population souffre de pénurie alimentaire et de médicaments. De “pénurie de justice” rajoute l’opposition…
Asumí el riesgo de enviar este primer video porque quiero sepan directamente mi posición sobre la calle: https://t.co/2qT5eFsfpC
— Leopoldo López (@leopoldolopez) 5 juin 2017
Fuerza. Fuerza y Fe. El que se cansa pierde. Nada ni nadie nos va a quebrar en nuestra lucha y nuestro sueño de alcanzar una Mejor Venezuela
— Leopoldo López (@leopoldolopez) 5 juin 2017
Plus de 250 journalistes agressés par les forces de l’ordre au Venezuela en 3 mois : une répression infernale https://t.co/tu1cqNgO2m
— Christophe Deloire (@cdeloire) 6 juin 2017