Notre Dame de Paris : les touristes interrogés sur l'attaquant au marteau

Notre Dame de Paris : les touristes interrogés sur l'attaquant au marteau
Par Euronews
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La cathédrale Notre Dame de Paris, théâtre d’une attaque qui a choqué plus d’un touriste. Toujours hospitalisé, l’attaquant au marteau, blessé à la cuisse par deux tirs de riposte, a marqué les esprits :

J’ai vu un homme à terre avec du sang. Un policier le tenait en joue. Il n’avait pas l’air de bouger, il ne bougeait pas du tout, a expliqué Philippe, touriste.

Tous les témoins de l’attaque, tous les touristes présents sur les lieux qui ont été confinés pendant deux heures à l’intérieur de Notre Dame de Paris doivent être interrogés par la police dans les prochains jours.

Je ne m’attendais pas à ce qui s’est passé, je m’attendais à visiter la cathédrale et c’est tout, j‘étais là et puis il y a eu des tirs et on a dû s’asseoir, on ne pouvait pas aller aux toilettes, ni boire ou sortir, explique Isadora, touriste brésilienne.

30 000 personnes visitent Notre Dame en moyenne par jour. Parmi elles hier, un Américain, David Stoklo, qui a déjà réchappé à l’attaque à la bombe du marathon de Boston en 2013, et qui se désole :

C’est vraiment dommage. Cela arrive presque toutes les semaines maintenant. Et j’espère que cela n’a rien à voir avec les législatives en Angleterre ou en France. Je pense que l’attention que nous donnons à ces évènements les rendent importants, et plus nous leur donnons de l’importance, pires ils deviennent.

Qui est l’auteur de l’attaque au marteau ?

Il serait donc Algérien, âgé de 40 ans, et doctorant en sciences de l’information de l’université de Lorraine.
L’assaillant portait des papiers au nom de Farid I., né en Algérie en janvier 1977 et inscrit comme doctorant à Metz.
Selon le président de l’université de Lorraine, Pierre Mutzenhardt, interrogé par France Bleu Lorraine nord, l‘étudiant, “en thèse depuis 2014” ne “montrait rien de suspect”.
Un studio qu’il louait au rez-de-chaussée d’une résidence étudiante de Cergy (Val d’Oise) a été perquisitionné hier soir, mardi. “On pense que c’est un point de chute” de l’assaillant, a déclaré à l’AFP une source policière.
Interrogés par l’AFP, la plupart des locataires, des étudiants, ont indiqué ne pas le connaître. Un seul s’est souvenu d’un homme “très discret”, qui “habitait là depuis un an et demi ou deux ans”.
Il était inconnu des services de police.

Après l’agression, l’assaillant s’est revendiqué être “un soldat du califat”, un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 de l’organisation djihadiste État islamique dans la zone irako-syrienne, selon une source proche de l’enquête.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête de flagrance confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

“They told us to put our hands up then we heard shots outside. That’s when the panic started” a witness says #NotreDamedeParis#ParisAttackpic.twitter.com/wSmgqLHAEw

— The Montreal Times (@montreal_times) 6 juin 2017

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