State of the Union : "Tel est pris qui croyait prendre"

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Par Euronews
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“Tel est pris qui croyait prendre”, la fable de La Fontaine doit certainement résonner amèrement dans la tête de Theresa May.

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“Tel est pris qui croyait prendre”, la fable de La Fontaine doit certainement résonner amèrement dans la tête de Theresa May. Voulant surfer sur sa popularité, la Première ministre britannique avait décidé de convoquer des élections législatives anticipées afin de renforcer sa majorité au Parlement et ainsi obtenir un mandat fort pour négocier un “Brexit dur” avec les autorités européennes.

Sauf que ce qui devait n‘être qu’une promenade de santé pour les Conservateurs, s’est rapidement transformé en chemin de croix. Les récents attentats de Manchester et du London Bridge ont changé la donne. En outre, le leader des Travaillistes, Jeremy Corbyn, a fait une campagne très efficace. Résultat: au lieu de renforcer sa majorité, Theresa May a perdu sa majorité absolue et affaibli son parti.

Un double camouflet puisqu’en plus d’avoir raté son pari, elle s’attire les foudres de Bruxelles. Les négociations pour le Brexit devaient débuter le 19 juin et les autorités européennes attendaient que Theresa May vienne avec une position claire à la table des négociations. Aujourd’hui, avec un Parlement divisé et une Première ministre affaiblie, l’incertitude plane sur le futur des négociations. Le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker se dit prêt à démarrer les discussions dès demain mais avec qui côté anglais?

Toute la journée, les dirigeants européens ont multiplié les tweets pour demander aux britanniques de ne pas tarder à lancer les négociations. “Mme May voulait de la stabilité mais elle a plutôt apporté le chaos à son pays”, a écrit Manfred Weber, le chef de file du Parti populaire européen. Selon certains analystes, les discussions sur le Brexit pourraient débuter en octobre, après les élections allemandes. Un retard certain alors que Londres est supposé quitter l’Union européenne fin mars 2019.

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