Le groupe veut redorer son image.
PUBLICITÉLe PDG controversé d’Uber Travis Kalanick a annoncé mardi qu’il se retirait provisoirement de ses fonctions, une première étape pour le groupe qui tente de se réformer et promet de prendre une série de mesures pour améliorer son image.
Cette mise à l‘écart était indirectement préconisée par le cabinet d’avocats chargé d’enquêter sur la réputation sulfureuse du groupe.
En outre, un membre du conseil d’administration, l’homme d’affaires David Bonderman, a dû démissionner mardi soir après avoir fait une blague sexiste au beau milieu d’une réunion dans la matinée, précisément consacrée aux conclusions de l’enquête interne sur des accusations de harcélement et de sexisme. Alors qu’Arianna Huffington, qui siège aussi au conseil, évoquait le recrutement d’une autre femme (Wan Ling Martello, venant de chez Nestlé), Bonderman avait répondu que cela allait “entraîner davantage de bavardages”, selon la presse, suscitant la colère des internautes sur les réseaux sociaux.
Le groupe fait face à des renvois et démissions en série depuis plusieurs mois.
Lundi, c’est le bras droit du PDG Emil Michael, qui a démissionné, il est accusé d’avoir personnellement encouragé des pratiques déplacées et brutales.
“#Uber recommendations show company was ‘out of control’”https://t.co/D83iwrokDR#Toronto#TOpoli#ONpoli#Transit#Taxipic.twitter.com/srFuzFByIz
— Transit Operator (@TO_TransitOp) 14 juin 2017
Symbole de la “bro culture”, le patron d’Uber prend un congé à durée indéterminée après de multiples scandales https://t.co/4SPp15ew5hpic.twitter.com/XM1T0yiUDW
— Philippe Berry (@ptiberry) 13 juin 2017