Intesa Sanpaolo reprend deux banques vénitiennes

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Par Euronews avec AFP
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Elles représentaient une menace pour la stabilité du système bancaire italien. La plus importante banque du pays, Intesa Sanpaolo, va reprendre les actifs sains de deux banques vénitiennes en difficulté, Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca. Rome s’est engagé dimanche à verser jusqu‘à 17 milliards d’euros, dont quelque 5 milliards immédiatement, pour sauver les activités saines et éponger les créances douteuses de ces petites banques. Intesa a annoncé ce lundi dans un communiqué avoir signé avec les commissaires chargés de la liquidation le contrat d’acquisition au “prix symbolique d’un euro”. Les actifs repris représentent 9.960 emplois en Italie et 880 à l‘étranger, dans un total de 960 agences.

#IntesaSanpaolo Italy commits $19 billion for Veneto banks in biggest bailout. Read more: https://t.co/UUltEOWLI2$ISP

— Financial News (@bfsi_financial) 26 juin 2017

Un plan validé par la Commission européenne souligne Pier Carlo Padoan, ministre italien des Finances : “Le gouvernement a pleinement utilisé et respecté la réglementation européenne, exploitant toutes les mesures et utilisant toutes les possibilités disponibles d’un ensemble de règles complexes qui sont souvent difficiles à mettre en oeuvre au niveau européen.”

Un sauvertage dans la douleur puisque cette acquisition va se traduire par la fermeture de 600 agences et le départ, sur une base volontaire, de près de 4000 employés. Et le coût pour les contribuables italiens promet d‘être très élevé.

Les actifs acquis excluent les créances douteuses et les obligations subordonnées. Mais Intesa déboursera 60 millions d’euros pour compenser les pertes de petits épargnants détenant des obligations subordonnées.
Grâce aux fonds publics injectés, l’opération n’aura pas d’impact sur le ration de fonds durs propres d’Intesa (CET1), indice très suivi car il mesure la capacité d’une banque à faire face à une crise. Les quelque 5 milliards d’euros alloués à Intesa serviront également à couvrir les frais d’intégration des deux banques, de rationalisation des établissements et aux départs volontaires. Les quelque 12 milliards d’euros de plus prévus représentent une couverture pour les créances douteuses.

avec AFP et Reuters

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