Le Sénat américain lance les débats sur l'abrogation de l'Obamacare

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Donald Trump vient de gagner une petite bataille dans sa guerre contre l’Obamacare. Le Sénat, chambre haute des Etats-Unis, a voté mardi l’ouverture du débat sur l’abrogation du système de santé introduit en 2010 par les démocrates.

Un feu vert accordé de justesse : 51 votes pour et 50 contre, grâce à une voix du vice-président Mike Pence, comme le permet la Constitution américaine en cas d‘égalité.

Le sénateur et ancien candidat à la présidentielle John McCain, qui est actuellement traité d’un cancer du cerveau, a fait le déplacement à Washington pour voter oui, sous l’ovation de ses collègues. Mais il a prévenu, comme d’autres républicains, qu’il s’opposait au texte final.

I voted for the motion to proceed to open debate on healthcare, but I will not vote for the bill as it is today https://t.co/Xuf4oHNJqVpic.twitter.com/7iTV1OqmrP

— John McCain (@SenJohnMcCain) 25 juillet 2017

Depuis la Maison Blanche, Donald Trump a remercié les élus, à qui il ordonnait d’avancer depuis des mois :

“Je veux simplement remercier les quelques républicains qui ont joué un rôle fantastique pour que nous y arrivions, surtout John McCain, qui a fait le voyage. Je pense que vous aurez un grand système de santé. C’est le début de la fin pour ce désastre que l’on appelle Obamacare“, a déclaré Donald Trump.

.SenJohnMcCain</a>-Thank you for coming to D.C. for such a vital vote. Congrats to all Rep. We can now deliver grt healthcare to all Americans!</p>— Donald J. Trump (realDonaldTrump) 25 juillet 2017

A l’heure du vote, devant l’aile nord du capitole, où siège le Sénat et à l’intérieur du hall, des manifestants sommaient les républicains d’abandonner leur combat contre l’Obamacare.

Crowd of all ages – and several families – are outside the US Capitol to protest #Trumpcare vote at the senate earlier today. #Resistpic.twitter.com/k56gZGfjmM

— Lauryn Gutierrez (@GutzyLo) 25 juillet 2017

Ils n’ont pas été entendus, mais au Congrès la vraie bataille ne fait que commencer entre les républicains conservateurs en faveur d’une abrogation, les modérés qui veulent une nouvelle réforme et les démocrates bien décidés à sauver l’héritage de Barack Obama.