Découvrons la lutte à la ceinture goresh, traditionnelle au Turkménistan, pays-hôte des Jeux asiatiques des sports en salle en septembre.
PUBLICITÉGoresh, c’est le nom de la lutte traditionnelle turkmène, une forme de lutte à la ceinture. Aujourd’hui, ce sport pratiqué un peu partout dans le monde n’est plus réservé aux hommes, des femmes s’y mettent. C’est ce que nous découvrons dans cet épisode de Road to Ashgabat à l’approche des Jeux asiatiques des sports en salle et des arts martiaux organisés en septembre dans la capitale turkmène.
Au Turkménistan, une forme de lutte à la ceinture appelée goresh est très présente dans la société. On la pratique en club et en privé. Traditionnellement, cette discipline qui porte également le nom de koresh dans d’autres pays a sa place dans toutes les fêtes familiales turkmènes. Le vainqueur remporte un prix : un cheval ou un chameau.
Les règles ? Les lutteurs déstabilisent leur adversaire pour qu’il touche le sol avec une partie de son corps à l’exception des pieds. “Autrefois, il était inacceptable pour les Turkmènes de s’agenouiller aux pieds d’un rival : c’est de là que viennent les règles du goresh,” explique Pirguly Gurbandurdyev, lutteur.
La discipline se féminise
Malgré le fait que le goresh soit souvent considéré comme un sport masculin, des femmes s’y mettent. Nasiba Surkiyeva a consacré vingt ans de sa vie au judo avant de s’orienter vers ce sport. Aujourd’hui, elle est non seulement athlète, mais elle entraîne aussi l‘équipe féminine turkmène. “Il y a des indices historiques qui nous disent que les femmes pratiquaient cette forme de lutte autrefois, précise-t-elle avant d’ajouter : Depuis 2013, nos pratiquantes participent à des tournois internationaux.”
Le goresh fait partie des disciplines représentées aux 5èmes Jeux asiatiques des sports en salle et des arts martiaux dans la capitale turkmène Ashgabat en septembre.