Le Liban combat l'Etat islamique

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Samedi, jour de lancement de son offensive pour chasser le groupe Etat islamique des régions montagneuses de l'est du Liban, l'armée libanaise a détruit une dizaine de positions de Daesh.

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Samedi, jour de lancement de son offensive pour chasser le groupe Etat islamique des régions montagneuses de l’est du Liban, l’armée libanaise a détruit une dizaine de positions de Daesh situées le long de la frontière syrienne.

Onze positions de l’Etat islamique ont été détruites“, a déclaré samedi le porte-parole de l’armée libanaise. “Nous avons repris le contrôle d’une zone de 30 kilomètres carrées, ce qui correspond au tiers de la zone actuellement aux mains de Daesh. Vingt de leurs militants ont été tués au cours des combats et des bombardements. De nôtre côté, nous avons dix blessés dont un grièvement“, a ajouté Nazih Jreij au cours de la conférence de presse.

Selon un autre responsable militaire, le nombre de jihadistes serait estimé “à environ 600 combattants“ qui contrôleraient “une zone estimée à 120 km2.”

En 2014, des jihadistes de l’EI et d’al-Qaïda avaient enlevé 30 soldats et policiers dans l’est du Liban. Quatre otages avaient été exécutés et un cinquième était mort de ses blessures, tandis que 16 autres avaient été libérés en 2015. Neuf sont toujours aux mains de l’EI.

L’annonce de cette offensive par l’armée libanaise intervient après la fin d’une bataille en juillet entre le Hezbollah et des jihadistes anciennement liés à Al-Qaïda ainsi que des rebelles syriens dans une autre région de l’est du Liban, Jouroud Aarsal.

Simultanément à l’annonce de l’armée, le Hezbollah a annoncé le début d’une offensive pour déloger l’EI du côté syrien de la frontière.

Nous lançons l’offensive avec l’armée syrienne dans le Qalamoun ouest pour tenir la promesse faite d‘éliminer le menace terroriste à la frontière“ du Liban, selon les médias du Hezbollah.

Le porte-parole de l’armée libanaise a démenti toute “coordination“ entre l’institution militaire et le Hezbollah ou l’armée syrienne.

Le Hezbollah est le seul parti libanais qui n’a pas rendu ses armes à la fin de la guerre civile du Liban (1975-1990). Son puissant arsenal est source de divisions au Liban, ses détracteurs accusant le parti d‘être un Etat dans l’Etat.

La dernière grande bataille de l’armée libanaise remonte à 2007, lorsqu’elle a affronté pendant trois mois des jihadistes dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared (nord). Il y a eu plus de 400 morts dont 168 soldats et 220 islamistes.

Le Liban, pays de quatre millions d’habitants, accueille un million de réfugiés syriens.

Avec agence (AFP)

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