Les nouvelles sanctions américaines contre le Venezuela sont “la pire agression” contre son peuple. Déclaration ce vendredi à l’ONU du chef de la diplomatie vénézuélienne, Jorge Arreaza. Un peu plus tôt, la Maison Blanche avait imposé de nouvelles sanctions financières contre le Venezuela, notamment l’interdiction d’acheter de nouvelles obligations émises par le gouvernement vénézuélien ou la compagnie pétrolière nationale PDVSA.
“C’est un message fort pour le peuple vénézuélien, et c’est un message fort pour Maduro. Nous ne tolérons pas la dictature qu’il essaie de créer et nous ne respecterons pas cette Assemblée simulée”, a déclaré Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations Unies
Riche en ressources pétrolières mais pauvre en liquidités, le Venezuela, possède une dette estimée à plus de 100 milliards de dollars.
“L’imposition de sanctions ou la tentative d’imposer des sanctions, tout comme les menaces militaires, correspondent à une politique non civilisée. Nous sommes dans la maison du droit, du droit international, des principes élémentaires de la charte des Nations unies, du respect de la souveraineté des peuples et de la non-ingérence. Les Nations Unies ne peuvent pas, comme nous l’avons dit au secrétaire général, rester les bras croisés et ne pas condamner ces actions”, estime Jorge Arreaza, ministre vénézuélien des Relations extérieures.
Les Etats-Unis qui frappent donc au porte-monnaie mais qui excluent, en revanche, toute action miliaire américaine à court terme, deux semaines après les déclarations de Donald Trump évoquant une possible “option militaire”.