Le Brexit avance "slowly"

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Par Euronews
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Christian Lequesne, professeur à Sciences Po Paris, évoque les questions épineuses liées au Brexit.

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Britanniques et Européens poursuivent le troisième round des négociations sur le Brexit. Des discussions qui, jusqu’ici, avancent à tâtons : Londres souhaite évoquer d’ores et déjà les contours du futur accord commercial, alors que Bruxelles veut régler d’abord les questions épineuses liées au divorce, en premier lieu à la libre-circulation des personnes : quel statut pour les 300.000 Européens vivant et travaillant au Royaume-Uni ? Quel type de frontière entre l’Irlande du Nord (britannique) et la République d’Irlande ? Et enfin, la facture que les Britanniques devront régler à l’Europe. Or, pour l’heure, les deux parties avancent des montants bien différents.

Christian Lequesne est professeur à Sciences Po Paris, spécialiste des questions européennes : “On n’a pas encore discuté sur le fond, mais les rumeurs disent que le parti conservateur serait prêt à accepter que Theresa May négocie une facture à 40 milliards d’euros, ce qui constitue d’ailleurs un pas en avant. Mais du côté européen, on sait que le chiffrage qui a été fait est bien supérieur. Il va donc falloir trouver un juste milieu. C’est le sujet, à mon avis le plus sensible politiquement, car, en Grande-Bretagne, dès qu’il s’agit de l’argent du contribuable, et en particulier de l’argent du contribuable allant à l’Europe, on a immédiatement un débat extrêmement controversé au sein du public, et ce n’est pas une histoire nouvelle. On se souvient très bien des débats des années 1980 avec Madame Thatcher disant “I want my money back” et du compromis qu’il avait fallu faire à l‘époque en acceptant une ristourne pour les Britanniques.”

“Il faut d’abord régler le passé avant d’envisager l’avenir”, a martelé ce mardi Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Les négociations entre Londres et Bruxelles doivent prendre fin en mars 2019.

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