Jean-Claude Juncker veut profiter "des vents favorables"

Jean-Claude Juncker veut profiter "des vents favorables"
Par Euronews
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Dans son discours sur l’Etat de l’UE, le président de la Commission européenne estime que les institutions doivent profiter de la conjoncture favorable après plusieurs années de crises.

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Profiter « des vents favorables », voilà le message du président de la Commission européenne lors de son discours annuel sur l’Etat de l’Union. Jean-Claude Juncker s’est voulu résolument optimiste et ambitieux pour l’avenir du projet européen. Cette intervention était aussi l’occasion de tourner la page de la crise économique et des incertitudes politiques.
Mais le président de la Commission a aussi lancé un rappel à l’ordre. “Etre membre d’une union basée sur l‘état de droit cela signifie accepter les décisions de la Cour et les respecter”, souligne-t-il en particulier aux Etats membres d’Europe centrale.
En matière de politique migratoire Jean-Claude Juncker veut renforcer la coopération avec les pays d’origine et de transit afin d’empêcher de nouvelles crises. “A la fin du mois la commission présentera une nouvelle série de propositions centrées sur les retours, la solidarité avec le Nord Afrique et l’ouverture des voies de migration légales. Concernant les retours je voudrais répéter que les personnes qui ne sont pas en droit de séjourner en Europe doivent regagner leurs pays d’origine”, explique-t-il.

“Le paysage européen serait plus lisible et plus compréhensible si le navire européen était piloté par un seul capitaine” JunckerEU</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/SOTEU?src=hash">#SOTEU</a> <a href="https://t.co/eqFK6zjQFY">pic.twitter.com/eqFK6zjQFY</a></p>— European Commission (EU_Commission) 13 septembre 2017

Afin de renforcer la zone euro, Jean-Claude Juncker soutient le principe d’un ministre européen de l’Economie et des Finances qui pourrait “coordonner l’ensemble des instruments financiers de l’UE lorsqu’un État membre entre en récession ou est frappé par une crise menaçant son économie”.
Le président de la Commission a évoqué brièvement la sortie du Royaume-Uni. Mais il préfère se fixer un cap au-delà du Brexit. “Nous allons avancer parce que le Brexit n’est pas tout, parce que le Brexit n’est pas le futur de l’Europe”, affirme Jean-Claude Juncker.

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