Crise des Rohingyas : la Birmanie face à l'ONU

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Par Euronews
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Washington demande une "action rapide et forte" du Conseil de sécurité

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Des tentes à perte de vue dans le sud-est du Bangladesh. La crise humanitaire sans précédent des Rohingyas met au défi la communauté internationale. Les Etats-Unis de Donald Trump ont demandé une action rapide et forte du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Dans le même temps, un haut responsable birman s’est exprimé devant l’Assemblée générale de l’ONU, reprenant la ligne officielle exprimée la veille par la présidente San Suu Kyi.

“Je suis content de vous informer que la situation s’est améliorée. Aucune violence armée n’a été signaléé depuis le 5 septembre dernier. En conséquence, nous sommes préoccupés par les rapports selon lesquels le nombre de musulmans traversant le Bangladesh reste inchangé “, a dit Henry Van Thio, second vice-président birman.

Les Rohingyas ont fui l’Etat Rakhine, en Birmanie. A Sittwe, capitale de cette province, la peur et l’extrême tension entre les communautés musulmane et bouddhiste s’exprime clairement.

“Je ne pense pas que l’on puisse de nouveau vivre ensemble”, dit cet habitant, “parce que les Rohingyas ont des bombes et des armes, on ne sait pas quand ils vont nous attaquer et les militaires birmans ont des forces limitées”.

Ce sont pourtant plus de 420 000 musulmans rohingyas qui ont été forcés d’abandonner leur foyer pour se réfugier au Bangladesh voisin. Tous témoignent des exactions dont ils ont été victimes de la part des militaires birmans. A l’ONU, les voix dénonçant un nettoyage ethnique se font de plus en plus fortes.

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