Les géants du web font leur auto-critique

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Par Euronews
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Facebook, Twitter et Google ont promis de mieux exercer une police des contenus à l'avenir suite aux interférences russes supposées pendant la campagne présidentielle américaine.

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Facebook, Twitter et Google font leur autocritique et promettent de se réformer devant le Congrès américain.

Les trois géants du web étaient auditionnés dans le cadre de l’enquête sur les interférences russes supposées pendant la campagne présidentielle américaine de 2016.

La Russie, qui dément toute implication, est soupçonnée d’avoir notamment financé des publicités sur les réseaux sociaux pour influencer l’opinion publique en faveur de Donald Trump.

« L’ingérence étrangère que nous avons observée est répréhensible », a expliqué Colin Stretch, le directeur juridique de Facebook. « Le fait que des acteurs étrangers, cachés derrière de faux comptes, aient utilisé notre plateforme pour semer la division et la discorde et pour essayer de saper les élections est directement contraire à nos valeurs et à tout ce que Facebook représente ».

80 000 publications, vues par 126 millions d’utilisateurs de Facebook, en deux ans auraient ainsi été directement élaborées par une société basée à Saint-Pétersbourg et soupçonnée de travailler pour le renseignement russe.

Twitter a de son côté identifié près de 37 000 comptes délictueux.

« L’utilisation abusive de notre plate-forme pour essayer de manipuler des élections grâce à des moyens étatiques est un nouveau défi que nous sommes déterminés à relever », a déclaré Sean Edgett, le directeur juridique de Twitter. « Nous avons l’intention de montrer à quel point nous sommes sérieux face à cette nouvelle menace en expliquant le travail que nous faisons pour comprendre ce qui s’est passé et ce que nous faisons pour que cela ne se reproduise plus ».

Les géants de l’internet ont promis de mieux exercer une police des contenus à l’avenir et pour Facebook de doubler ses effectifs dédiés à la sécurité.

Des promesses d’auto-régulation solennelles qui visent également à éviter que les parlementaires américains n’imposent par la loi, de nouvelles réglementations.

Avec AFP.

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