Brexit : à Göteborg, Donald Tusk met en garde le Royaume-Uni

Brexit : à Göteborg, Donald Tusk met en garde le Royaume-Uni
Par Euronews
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Le président du Conseil a agité l'épouvantail du report de l'ouverture de la deuxième phase des pourparlers.

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Un avertissement qui sonne comme une menace, à l’égard de Londres. En Suède, le président du Conseil européen Donald Tusk, a mis en garde le Royaume-Uni : si aucune concession n’est faite en décembre, alors l’ouverture de la deuxième phase des négociations du Brexit, sera retardée.

“Il n’ y a pas d’impasse, je me sens beaucoup mieux, beaucoup plus en sécurité après ma rencontre avec Theresa May. Tout est possible”, a-t-il déclaré. “Ce n’est pas moi qui suis responsable des négociations, mais quand il s’agit de cette atmosphère politique, avec une bonne volonté visible des deux côtés, alors nous avons encore une chance d’atteindre notre premier objectif, c’est-à-dire la fin de la première phase des négociations. Je suis toujours très prudent, mais je reste optimiste.”

Au sommet social de Göteborg, les dirigeants ont adopté le socle européen des droits sociaux pour garantir plus de droits, notamment dans le cadre du travail. Mais un Etat-membre, a rendu la tâche plus difficile que les autres : le Royaume-Uni.

“Oui, le Royaume-Uni comme d’autres pays, mais un peu plus souvent que d’autres, a bloqué les progrès en matière sociale. Mais jamais à cause de principes contradictoires. Je pense qu’après le Brexit, tout deviendra plus facile et donc plus compliqué dorénavant”, a déclaré Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.

Et que se passera-t-il après le Brexit ? Pour ce sommet social, le premier en 20 ans, les dirigeants de l’UE ont signé une déclaration en 20 points visant à faire respecter les droits sociaux et du travail. Et bien qu’il ne s’agisse ni de la création d’une union sociale ni d’un texte juridiquement contraignant, les fonctionnaires de l’UE affirment qu’il s’agit d’un premier pas vers une Europe plus sociale.

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