Macron : "Les crimes de la colonisation européenne sont incontestables"

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Par Euronews
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Le président français a exposé sa vision pour l'Afrique à l'Université de Ouagadougou. Découvrez les points clés de son discours.

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C'est un passage obligé et scruté pour tout président français. Emmanuel Macron a livré sa vision pour l'Afrique à Ouagadougou, où il a été reçu ce mardi par son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré.

Face à 800 étudiants de l’Université de Ouagadougou, dans une ambiance parfois mouvementée, Emmanuel Macron a reconnu "les crimes incontestables de la colonisation européenne" et garanti la fin de la Françafrique.

"Je suis d'une génération où on ne vient pas dire à l'Afrique ce qu'elle doit faire, quelles sont les règles de l'Etat de droit, mais où partout on encouragera celles et ceux qui en Afrique veulent prendre leurs responsabilités, veulent faire souffler le vent de la liberté et de l'émancipation comme vous l'avez fait ici". 

Priorité face à l'actualité africaine, Emmanuel Macron veut accroître la coopération contre les trafics et le terrorisme en s'appuyant sur le G5 Sahel : 

"Je veux aujourd’hui que nous puissions conduire les premières victoire du G5 Sahel. Il est indispensables que dans les prochaines semaines, ces forces communes, en particulier dans le fuseau qui vous concerne, conduisent a terrasser le terrorisme. Elles sont indispensables pour vos armées, votre populations et pour ce chemin que nous menons ensemble contre le terrorisme".  

Emmanuel Macron, qui assistera ce mercredi au cinquième sommet Europe-Afrique à Abidjan, a évoqué une initiative euro-africaine contre l’esclavage : 

"Je proposerai également que l'Afrique et l'Europe viennent en aide aux populations prises au piège en Libye, en apportant un soutien massif à l'évacuation des personnes en danger. C'est un devoir et c'est le notre" a assuré Emmanuel Macron.

Le dirigeant français avait promis dans la matinée que les documents sur l'assassinat du président burkinabé Thomas Sankara en 1987 seraient "déclassifiés", sauf ceux couverts par le secret défense. 

Plusieurs habitants de la capitale on manifesté en marge de la venue d'Emmanuel Macron, dont une partie du convoi a été caillassé. Des voitures ont été détruites près de l'université. Les manifestants s'opposaient à "l'impérialisme français". 

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