Donald Trump : "Il est l'heure de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël"

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Par Euronews
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Le Président américain a franchi le pas. Dans un discours assez bref retransmis depuis la Maison Blanche, Donald Trump a affirmé qu'il était "temps pour les États-Unis de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël". "Ceci n'est ni plus ni moins qu'un constat de la réalité", a-t-il ajouté.

Ainsi, Washington va commencer à préparer le déménagement de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, a expliqué le président américain. Cela pourrait prendre quelques semaines voire quelques mois. Aucune date n'a été donnée à ce stade.

En reconnaissant explicitement Jérusalem comme capitale d'Israël, le président américain a également promis mercredi de faire tout son possible pour respecter l'"engagement" américain en faveur d'un accord de paix israélo-palestinien, assurant que les Etats-Unis soutenaient une "solution à deux Etats".

Cette annonce a été saluée par le Premier ministre israélien comme un "jour historique". Benjamin Netanyahu a aussi affirmé que la décision du président américain ne changerait rien en ce qui concerne les lieux saints des trois grandes religions monothéistes à Jérusalem, affirmant l'engagement israélien à maintenir le "statu quo".

**Une allocution qui a aussitôt déclenché une vague de réactions.
**

Le président français Emmanuel Macron a immédiatement fait savoir depuis l'Algérie que la décision de Donald Trump était "regrettable" et a rappelé que le statut de Jérusalem devait être déterminé *"par les Israéliens et les Palestiniens au travers de négociations". Craignant *une flambée de violence consécutive à la déclaration de Donald Trump, Emmanuel Macron a appelé à "éviter à tout prix les violences".

De son côté, le secrétaire général des Nations unies a précisé qu'il n'y avait "aucune alternative à la solution à deux Etats". Il n'y a pas de plan B", a insisté Antonio Guterres.

La Turquie de Recep Tayyip Erdogan a pour sa part qualifié **d'irresponsable **la décision du président américain.

Le Canada a fait savoir qu'il n'avait pas l'intention d'emboîter le pas sur les Etats-Unis.

Côté Palestinien, Mahmoud Abbas a affirmé mercredi que les Etats-Unis ne pouvaient plus jouer leur rôle historique d'intermédiaire de la paix avec les Israéliens. "Par ces décisions déplorables, les Etats-Unis sapent délibérément tous les efforts de paix et proclament qu'ils abandonnent le rôle de sponsor du processus de paix qu'ils ont joué au cours des dernières décennies", a-t-il ajouté sur la télévision palestinienne.

Quant au gouvernement de Jordanie, pays gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem, il a dénoncé "une violation du droit international", a estimé le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammed Moumeni, dans un communiqué.

Avec Agences

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