Mauricio Macri prend la défense de l'OMC

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Par Euronews
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Le président argentin a pris dimanche la défense de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se réunit jusqu'à mercredi à Buenos Aires, alors que l'institution est critiquée par les États-Unis et minée par des désaccords autour de la Chine.

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L'Organisation mondiale du commerce réunie à Buenos Aires. Cette conférence ministérielle se déroule sur fond de crise avec les États-Unis et la Chine. Elle doit durer jusqu’à mercredi.

Les 164 pays membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sont réunis à Buenos Aires en Argentine. Ce rendez-vous doit durer jusqu’à mercredi. Alors que l'OMC est critiquée par les États-Unis et minée par des désaccords autour de la Chine, le président argentin, Mauricio Macri a pris la défense de l’organisation et insisté sur la nécessité d’une libéralisation et d’une plus grande flexibilité du commerce.

"Nous vivons à une époque de profondes transformations mondiales et il est de notre responsabilité à tous de faire face aux défis du 21e siècle et de les changer en opportunités pour un avenir plus inclusif", a dit Mauricio Macri.

Cette vision n'est pas partagée par de nombreux militants d’associations argentines. Ils ont manifesté dimanche à Buenos aires leur rejet du libéralisme prôné par l’OMC, dénonçant aussi de fait, la politique du gouvernement argentin.

"Nous comprenons que les participants à cette conférence représentent l’ensemble des représentants du capitalisme international et en ce moment nous voulons leur montrer dans quel état se trouvent les secteurs les plus pauvres de notre société à cause de la politique menée par ce gouvernement de centre-droit", explique Arturo Fernandez de l'organisation "Barrios de Pie".

"Ce que nous voulons, c'est une meilleure distribution des richesses, qui tienne compte des gens, du peuple et non pas des entreprises », ajoute Walter Cordoba du mouvement "Neighbourhoods which satnd up".

Les manifestants ont également dénoncé la décision de l'Argentine de refuser l'entrée du pays à plusieurs militants et ONG pourtant accrédités pour assister à la réunion de Buenos Aires. Un dispositif de sécurité inhabituel a été déployé.

Sources additionnelles • AFP-AP-REUTERS

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