"Gagner la guerre au Sahel"

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Par Vincent Ménard
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Les chefs d'Etat européens et africains réunis ce mercredi près de Paris sont d'accord pour accélérer le déploiement de la force conjointe G5 Sahel.

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Pour donner une impulsion à la force G5 Sahel, une vingtaine de chefs d'Etat se sont réunis ce mercredi au château de La Celle-Saint-Cloud, près de Paris.

Le président français Emmanuel Macron a reçu ses homologues des cinq pays concernés : le Mali, le Niger, le Burkina, le Tchad et la Mauritanie.

Etaient également présents la chancelière allemande Angela Merkel ou bien encore les chefs des gouvernements italien et belge Paolo Gentiloni et Charles Michel.

Lors de ce sommet, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis ont annoncé le versement, respectivement, de 100 et de 30 millions de dollars.

C'est quasiment la moitié de la somme dont le G5 Sahel a besoin dans un premier temps pour être opérationnel face aux 500 à 800 jihadistes actifs dans la région.

Emmanuel Macron : "Il nous faut gagner la guerre contre le terrorisme dans la zone sahélo-saharienne. Or, elle bat son plein. Il y a des attaques chaque jour, il y a des Etats qui sont aujourd'hui menacés, et il y a une réelle présence de ces terroristes. Et donc on veut intensifier l'effort avec cette forme nouvelle, en partenariat avec l'Union africaine et les Etats africains présents. C'est notre objectif, c'est pour ça que nous aurons des victoires au 1er semestre 2018."

La force conjointe du G5 Sahel a déjà son quartier général à Sévaré, au Mali, et elle a mené une première opération fin octobre dans la zone située à la frontière du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

A terme, elle doit être composée de 5.000 militaires africains et doit prendre le relais des troupes françaises déployées dans la région depuis 2013, dans des opérations baptisées successivement Serval, Epervier puis Barkhane.

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