Le Honduras sous haute tension

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Par Julien Pavy avec AFP
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Policiers anti-émeutes et manifestants se sont à nouveau affrontés dans la capitale Tegucigalpa, sur fond de contestation des résultats de la présidentielle qui a abouti à la réélection du président conservateur Juan Orlando Hernandez.

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Policiers anti-émeutes et manifestants se sont à nouveau affrontés dans la capitale Tegucigalpa, sur fond de contestation des résultats de la présidentielle, qui a abouti à la réélection du président conservateur Juan Orlando Hernandez.

L'opposition dénonce une fraude électorale et revendique la victoire du candidat de centre-gauche, Salvador Nasralla, devenu le porte-drapeau de la contestation :

"Nous faisons ici une répétition de ce qu'il va se passer tous les jours indéfiniment à partir de samedi 20 janvier, dans tout le pays, et nous appelons le peuple à se joindre à la grève générale."

Star de la télévision au Honduras, Salvador Nasralla estime s'être fait voler la victoire lors de présidentielle de novembre, alors que des résultats partiels lui donnaient une confortable avance. Mais le décompte a été interrompu par des "pannes informatiques", selon le Tribunal suprême électoral, qui a fini par annoncer la victoire du président sortant avec environ 1,5 point d'écart. Depuis le scrutin, les violences auraient fait une trentaine de morts dans ce pays gangréné par la criminalité.

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