Au lendemain des révélations sur les tests d'émissions polluantes sur des singes et des humains, le constructeur allemand a pris ses premières dispositions.
Au lendemain des révélations sur les tests d'émissions polluantes pratiqués sur des singes aux États-Unis, Volkswagen a pris mardi ses premières dispositions. Le lobbyiste en chef du constructeur allemand, Thomas Steg, a été suspendu de ses fonctions le temps de l'enquête. L'ancien porte-parole du chancelier Gerhard Schröder a lui-même demandé à endosser l'entière responsabilité de ces tests sur des singes.
Surtout, le gouvernement allemand subit lui les foudres de la Commission Européenne, Barbara Hendricks, la ministre allemande de l'environnement, a donc convoqué les trois constructeurs (Volkswagen, Daimler et BMW) devant la commission d'enquête ministérielle du "dieselgate", le scandale des moteurs diesel truqués.
En revanche, Volkswagen ne mentionne pas les tests d'Aix-la-Chapelle, une étude scientifique menée par un institut hospitalier, consistants à faire inhaler du dioxyde d'azote à 25 personnes volontaires. "Une tempête dans un verre d'eau" selon NRC, quotidien de référence de la presse scientifique aux Pays-Bas.