Ouverture du procès de Salah Abdeslam en Belgique

REUTERS/Francois Lenoir
Par Euronews
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Le seul survivant des commandos djihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015 doit comparaître, à partir de ce lundi, devant la justice belge pour sa participation présumée à une fusillade avec des policiers le 15 mars 2016 à Bruxelles, trois jours avant son arrestation.

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Le procès de Salah Abdeslam doit s'ouvrir ce lundi en Belgique. Le seul survivant des commandos jihadistes qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015 (130 morts) sera jugé pendant quatre jours au palais de justice de Bruxelles.

Au côté d'un complice, il comparaît pour sa participation présumée à une fusillade avec des policiers le 15 mars 2016 à Bruxelles, trois jours avant son arrestation. Ce jour-là, une équipe de policiers français et belges avait essuyé des tirs d'arme automatique en perquisitionnant un logement supposé vide, dans ce qui était présenté comme un acte de routine de l'enquête sur les attentats parisiens. Trois policiers avaient été blessés et un jihadiste algérien de 35 ans, Mohamed Belkaïd, tué en faisant face aux policiers pour couvrir la fuite de deux hommes, Salah Abdeslam et Sofiane Ayari, également présents dans la planque.

Les arrivées et départs quotidiens de Salah Abdeslam, qui doit être incarcéré pendant le procès dans une prison du nord de la France, à Vendin-le-Vieil, se feront sous l'escorte d'unités d'élite, par la route ou par hélicoptère. Aucune option n'est exclue. La décision sera prise au dernier moment.

Tentative d'évasion ou de suicide du prévenu, risque d'attentat : tous les scénarios mobilisent l'attention des forces de sécurité pour la première comparution publique d'un suspect-clé de la cellule franco-belge à l'origine des attentats de Paris et Bruxelles.

Mais pour Luc Hennart, maître d’œuvre du procès en tant que président du tribunal de première instance francophone de Bruxelles, cette audience correctionnelle doit malgré tout rester* "normale"*.

A l'inverse d'un accusé aux assises, qui comparaît dans un box, le prévenu sera placé comme à l'habitude face au tribunal, au premier rang de la salle d'audience, tournant le dos au public. Cette salle est prévue pour accueillir 80 personnes, avocats, journalistes, représentants d'associations de victimes ou simples curieux.

Pour les journalistes, attendus par centaines, une retransmission vidéo des débats est programmée dans une autre salle de plus grande capacité.

Avec AFP

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