L'exploitation clandestine prive les États de ressources mais elle empoisonne surtout les populations locales.
PUBLICITÉPour les autorités vénézuéliennes, l'Amazonie est une richesse. Une richesse difficile à contrôler, qui attire des milliers de mineurs clandestins. Il y a des centaines de camps dans la forêt dense. Des hommes y exploitent illégalement des métaux précieux.
Samedi dernier, l'armée vénézuélienne a été prise pour cible par des mineurs. 18 d'entre eux ont été tués. Le président vénézuélien Nicolas Maduro veut faire de l'arc minier de l'Orénoque une zone stratégique.
L'armée y mène une guerre contre des milliers de mineurs clandestins, vénézuéliens et brésiliens.
Des groupes criminels armés prêts à se défendre pour exploiter illégalement des gisements de métaux précieux.
Les chercheurs d'or clandestins polluent les rivières en utilisant du mercure. Des recherches ont montré que 92 % des femmes indigènes de la région ont des taux de contamination par le mercure dépassant la limite admise au niveau international.