Syrie : la Russie veut-elle une trêve ?

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Par Euronews
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La Ghouta orientale est toujours bombardée alors qu'un vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur une trêve d'un mois en Syrie est attendu dans la soirée. Les négociations se poursuivent pour éviter un veto de la Russie, alliée indéfectible du régime syrien.

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Une attente insupportable. Le vote plusieurs fois repoussé au Conseil de sécurité de l'ONU devrait finalement avoir lieu ce samedi en fin de journée. Le projet de résolution réclame un cessez-le-feu de 30 jours dans toute la Syrie.

Objectif : distribuer de l'aide humanitaire et permettre des évacuations médicales dans la Ghouta orientale.

Un veto de la Russie, alliée indéfectible du régime syrien, empêcherait le texte de pouvoir être voté.

Les négociations se poursuivent. Elles portent notamment sur les "garanties" réclamées par Moscou sur le respect d'un cessez-le-feu par les groupes rebelles, dont ceux de la Ghouta orientale :

"Il n'y a pas de réponse à la question: quelles sont les garanties que les rebelles s'en tiendront à cette pause humanitaire ? Et quelles sont les garanties qu'ils ne continueront pas à tirer dans les zones résidentielles de Damas ? Nous ne disposons pas de telles garanties" souligne Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe.

Malgré les appels de la communauté internationale, les avions du régime de Bachar al-Assad continuent de déverser leurs bombes sur le fief rebelle de la Ghouta orientale, aux portes de Damas. Une campagne aérienne d'une rare intensité, dans un pays ravagé depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 340.000 morts.

Depuis le 18 février, 474 civils ont été tués dont une centaine d'enfants et plus de 1.500 blessés dans les bombardements du régime, selon un nouveau bilan provisoire de l'OSDH. Vendredi, 41 civils ont péri dont 17 enfants.

Soumis à un siège asphyxiant depuis 2013 par les forces du régime, les quelque 400.000 habitants de la Ghouta subissent au quotidien pénuries de nourriture et de médicaments.

La Ghouta est le dernier bastion rebelle aux portes de Damas, d'où les combattants tirent régulièrement des obus sur la capitale.

avec AFP et Reuters

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