La Corse sera mentionnée dans la Constitution

La Corse sera mentionnée dans la Constitution
Tous droits réservés 
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Mais à quel endroit de la Constitution, dans quel article ? Ce n'est pas encore spécifié et ce serait là tout l'enjeu.

PUBLICITÉ

Les nationalistes corses et le gouvernement ont avancé depuis la visite d'Emmanuel Macron début février. La Corse sera mentionnée dans la Constitution française. Dans quel article, de quelle manière ? Ce n'est pas encore spécifié, et ce serait là tout l'enjeu. 

Les réunions de travail entre la ministre chargée du dossier, Jacqueline Gourault, et l'équipe de Gilles Simeoni, président de l'exécutif de la collectivité territoriale, et de Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, ont donc acté hier, mardi 27 février, le principe de l'inscription d'un article spécifique consacré à la Corse dans la Constitution.

Lors de sa venue très attendue, Emmanuel Macron n'avait rien cédé aux nationalistes mis à part cette inscription de la Corse dans la Constitution. Il n'avait rien cédé sur le rapprochement des prisonniers, sur l'amnistie, ou sur la co-officialisation de la langue corse.

Les nationalistes ont pris acte de cette "avancée attendue et timide". Les échanges doivent se poursuivre dans les deux prochaines semaines, alors que la date de transmission au conseil d'Etat du texte constitutionnel a été reculée "pour avoir le temps de travailler".

Ce texte doit pouvoir être adopté par les deux chambres avec la majorité des trois cinquièmes pour entrer en vigueur, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les groupes de l'Assemblée nationale sont divisés sur le sujet. Beaucoup craignent que cela n'ouvre une boîte de Pandore. 

"L'habilitation générale et permanente" demandée par les nationalistes qui souhaitent intervenir par les voies législatives ou réglementaires dans des domaines stratégiques comme le foncier, la fiscalité, la langue et le développement économique, sans demander l'avis du gouvernement, reste à négocier.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Corse : Macron favorable à une révision de la Constitution

Que veulent les nationalistes corses ?

Corse : les revendications des nationalistes