Paolo Gentiloni, la « force tranquille »

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Tous droits réservés  REUTERS/Remo Casilli
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Par Euronews
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On ne donnait pas cher de la peau de Paolo Gentiloni lorsqu'il a remplacé Matteo Renzi au poste de Premier ministre italien en décembre 2016. Mou pour les uns, « force tranquille » pour les autres, Gentiloni pourrait conserver son poste à la faveur des alliances post-électorales.

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Fin 2016, le bouillonnant Premier ministre italien Matteo Renzi démissionne. Son référendum constitutionnel est un échec. Il cède donc sa place à son ministre des Affaires étrangères : Paolo Gentiloni.

Quand il se saisit de la clochette en argent qui symbolise la passation de pouvoir, on ne donne pas cher de Paolo Gentiloni. On le dit froid, fade, sans saveur. Mais un de ses proches explique : « Paolo est fait de cette gélatine qui cache en son intérieur un noyau dur. »

Le Premier ministre de centre-gauche est aujourd'hui l'un des hommes politiques les plus populaires d'Italie. Paradoxalement, ce n'est pas lui qui est au premier plan pour défendre les couleurs du Parti démocrate pendant cette campagne des législatives. Paolo Gentiloni reste en retrait derrière le revanchard Matteo Renzi, peu apprécié des Italiens.

Issu d'une vieille famille aristocratique romaine, Paolo Gentiloni a été maoïste pensant ses études en sciences politiques. Journaliste pendant 8 ans, il est entré en politique dans les années 1990 en devenant le porte-parole de l'ancien maire de Rome, Francesco Rutelli. Gentiloni le protégeait des attaques de la presse et son mentor disait de lui : « Paolo est un paravent qui fera carrière. »

La force tranquille du chef du gouvernement est appréciée par ses homologues européens. Il se dit que Bruxelles aimerait le voir rester à son poste.

Dimanche soir, le centre-gauche italien fera ses comptes. Mais si le scrutin aboutit sur un parlement sans majorité stable, ce qui est fortement probable, Paolo Gentiloni pourrait bien conserver sa clochette en argent.

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