Elections italiennes : et maintenant ?

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Par Gioia Salvatori avec AFP
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Pour les constitutionnalistes, le président Mattarella a deux options si aucune alliance ne se dégage.

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Dans trois semaines, les nouveaux parlementaires italiens prendront leurs fonctions et éliront les présidents de la chambre et du sénat. 

Après Pâques, aux environs du 3 avril, le président de la République, Sergio Mattarella, lancera les consultations pour décider qui sera le prochain chef du gouvernement. Et c'est là que ça se corse. 

Si aucune alliance ne se dégage entre les forces politiques, que se passera-t-il ? Notre journaliste à Rome Gioia Salvatori, est allée poser la question à un constitutionnaliste, Giovanni Guzzetta, de l'université Tor Vergata :

_"Les pratiques et la constitution nous donnent deux options. La plus extrême serait que le Président Mattarella déclare qu'il n'est pas possible de former un gouvernement et qu'il décide de dissoudre les chambres. Ce scénario ne s'est jamais produit, mais il est vrai que jamais aucun scrutin n'a été aussi serré. _****L'alternative pour le président serait d'identifier une figure institutionnelle pour en faire le président du sénat ou de la chambre, quelqu'un qui jouerait un rôle de facilitateur, non pas pour en faire un président du conseil, mais pour que celui-ci, avec plus de liberté que le président de la république, puisse consulter les forces politiques et créer une majorité."

La lutte est engagée entre le Mouvement 5 étoiles (M5S, populiste) et la Ligue (extrême droite) qui revendiquent chacun le pouvoir, et excluent toute alliance "eurosceptique" entre eux.

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