Affaire Skripal : Moscou déplore une "campagne anti-russe"

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Par Euronews
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"Cette campagne est une action coordonnée", a estimé la porte-parole de la diplomatie interrogée sur l'ancien espion empoisonné.

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Galina Polonskaya, euronews, Moscou :

"L'histoire de l'empoisonnement à Salisbury n'a pas fait la une de la plupart des journaux russes. Plusieurs agents secrets, actuels et anciens, jugent la version de l'implication russe farfelue. Ils assurent qu'une attaque contre une personne qui n'est pas active dans le jeu d'espionnage ne porte pas leur marque de fabrique".

A Moscou, le malaise mystérieux de l'ancien agent-double Sergueï Skripal suite à l’absorption d'un "agent neurotoxique" n'est pas le sujet principal à quelques jours de la présidentielle.

La version officielle : Moscou n'est pas impliqué. l'agent a déjà été emprisonné en Russie, et que s'il était dangereux il n'aurait pas été libéré, ou serait mort dans sa cellule.

L'Etat russe a une nouvelle fois brandi le spectre d'un complot visant à torpiller les relations russo-britanniques :

"Ce qui est arrivé à Skripal a été immédiatement utilisé pour doper la campagne anti-russe dans les médias occidentaux. Avant-même que les faits soient clarifiés, les spéculations traditionnelles ont été étalées. Il est clair que cette campagne est une action coordonnée" a déclaré Maria Zakhakova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

"Cette histoire va finir comme d'habitude : d'abord, des accusations sans fondement, puis ils garderont leurs secrets et ni les journalistes, ni la population, ni les politiques ne sauront ce qui s'est réellement passé", a-t-elle affirmé.

Dans les couloirs du parlement européen, Euronews a rencontré Mikhaïl Khodorkovski, ancien oligarque en exil et farouche opposant à Vlamdimir Poutine.

"C'est une situation triste, puisque tout le monde présume la culpabilité du Kremlin, présume la culpabilité de la Russie. On dit: "tu travailles d'abord pour ta réputation et ensuite elle travaille pour toi". Malheureusement, en ce moment, la 'mauvaise' réputation du Kremlin est au travail, celle qu'il a obtenu ces dernières années", juge Mikhaïl Khodorkovski.

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