Problème : le chef du Parti démocrate Matteo Renzi s'est empressé de bloquer toute discussion.
PUBLICITÉ"Sans le Mouvement 5 Etoiles, aucun accord de gouvernement n'est possible". En visite dans sa ville natale de Pomigliano d'Arco, près de Naples, le leader du Mouvement 5 Etoiles (M5S) Luigi Di Maio a encore revendiqué ce mercredi son ambition : être au cœur des négociations gouvernementales en Italie.
Beppe Grillo, le fondateur mouvement qui a recueilli 32 % des suffrages au élections générales de dimanche, a pris des accents darwiniens sur son blog, pour l'appuyer :
"Ceux qui survivent ne sont pas les plus forts, mais ceux qui s'adaptent le mieux. Nous sommes un peu chrétiens démocrates, u peu de gauche, un peu du centre. Nous pouvons nous adapter à tout", a estimé l'ancien humoriste.
Pour le quotidien de centre-gauche La Repubblica, le Parti Démocrate (PD) est le seul partenaire possible du M5S. Mais son secrétaire Matteo Renzi s'est empressé de fermer la porte :
Dans une tribune publié sur sa page Facebook, il affirme que négocier avec le Mouvement 5 Etoiles serait une "erreur gigantesque et tragique", et que la place de son parti est "là où les électeurs l'ont mis, dans l'opposition".
Matteo Renzi a annoncé qu'il démissionnerait de la tête du PD, mais seulement après la formation du prochain gouvernement. Des militants démocrates estiment qu'il retarde son départ uniquement pour bloquer les discussions avec le mouvement populiste.
L'ancien président du Conseil a toutefois promis la tenue d'un débat la question des alliance au sein de son parti, qui a accusé dimanche le pire score de son histoire (19%).