Marine Le Pen, quand l'héritière trébuche

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Tous droits réservés REUTERS/Gonzalo Fuentes/File Photo
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Par Euronews
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La patronne du Front National semble engluée dans une chute de popularité depuis son échec à la présidentielle, selon une étude publiée cette semaine .

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Marine Le Pen affiche une cote en chute libre dans les sondages, à l'approche du Congrès du Front National prévu ce week-end à Lille.

L'image de la patronne du FN semble durablement écornée, depuis son échec à l'élection présidentielle en mai dernier. D'après un sondage de l'Institut Kantar Public, publié mercredi, près de 73 % des Français ne voient pas la dirigeante frontiste à la tête du pays, un chiffre qui a bondi de huit points en l'espace d'un an. Et si le débat de l'entre deux-tours lui a été fatal, les causes de ce déficit d'image seraient plus profondes.

"C'est la fin d'un cycle ascensionnel pour Marine Le Pen, qui avait commencé avec son accession au pouvoir en 2011", explique Eddy Vautrin-Dumaine, chef de groupe chez Kantar Public. "C'est aussi sans doute l'échec, au moins partiel, des trois objectifs qu'elle s'était fixés en arrivant à la tête du FN, à savoir le dédiaboliser, le normaliser, le crédibiliser. C'est valable autant pour le FN que pour sa personne. Là, force est de constater que les Français ont des doutes sur sa capacité, à crédibiliser le parti et à normaliser son image à elle, mais aussi l'image de son parti".

Des doutes qui portent souvent sur les questions économiques, restées clivantes au sein du parti. Aujourd'hui, seules 20 % des personnes interrogées se disent favorables à une sortie de l'euro. Le Front National a peiné à clarifier ses positions sur de nombreux dossiers. Le parti, qui brandit un discours "anti-système", a aussi été rattrapé par des soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement Européen.

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