L'indépendantiste catalan, en détention provisoire pour « sédition », espérait être investi président lundi prochain au parlement régional.
Jordi Sànchez avait demandé à un juge de la Cour suprême espagnole de lui accorder une permission de sortie de prison. Il souhaitait assister lundi à un débat au parlement régional qui aurait abouti sur son élection à la présidence de la Catalogne.
La justice espagnole a refusé la remise en liberté de Jordi Sànchez en invoquant un « risque concret de réitération du délit »
Madrid demande demande aux indépendantistes catalans, majoritaires au parlement régional, de trouver un candidat « capable d'exercer ses fonctions, dans le cadre légal ». Dans ce contexte il est probable que le débat de lundi ne se tienne pas.
Le dirigeant indépendantiste Carles Puigdemont, en exil à Bruxelles, n'exclut pas la tenue de nouvelles élections en Catalogne si le candidat des séparatistes ne peut être investi.