Trump limoge le chef de la diplomatie Rex Tillerson

Trump limoge le chef de la diplomatie Rex Tillerson
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le président l'a remplacé au poste de secrétaire d'Etat par l'actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo

PUBLICITÉ

Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a été limogé sans ménagement par Donald Trump. Après des mois de rumeurs sur son départ, son sort a été scellé d'un tweet du président ce mardi. Avant même de lui en parler, il a annoncé son remplacement par le directeur de la CIA, Mike Pompeo.

Interrogé sur les raisons de ce limogeage, Donald Trump a mis en avant des désaccords de fond. "Rex et moi, nous en parlions depuis un long moment. Nous nous entendions bien, mais nous n'étions pas d'accord sur certaines choses. Prenez l'accord sur le nucléaire iranien, je le trouve terrible. Lui a l'air de penser qu'il est OK. Je voulais le dénoncer ou faire quelque chose. Lui pensait différemment. Nous ne pensions pas de la même manière", a t-il fait valoir.

L'ancien patron du géant pétrolier ExxonMobil quittera ses fonctions le 31 mars prochain. Il s'est brièvement exprimé pour remercier ses équipes mais il n'a pas eu un seul mot à l'attention de Donald Trump.

Dans une pique à peine masquée à ce dernier, il a en revanche affirmé que Washington devait faire plus pour "répondre au comportement et aux actes troublants" du gouvernement russe.

Le prochain secrétaire d'Etat devra lui affronter l'épineux dossier nord-coréen.

"C'est un peu comme si le président voulait que son équipe soit en place pour ces négociations, des pourparlers potentiellement directs entre le président Trump et Kim Jong Un. Nous ne savons pas où ils se dérouleront mais nous savons que Mike Pompeo jouera un rôle crucial dans la préparation du président à ces négociations. Sa remplaçante à la CIA sera Gina Haspel, elle est controversée en raison de son rôle au début des années 2000 dans des prisons secrète où on utilisait la torture. Maintenant, qu'est-ce que cela signifie en terme de politique étrangère? Cela pourrait faire penser à une approche plus belliciste en Corée du Nord", estime Hans Nichols, correspondant de NBC News à Washington.

Partager cet articleDiscussion