Si le réchauffement climatique se poursuit jusqu’à + 4,5 °C, la moitié des espèces des régions les plus riches en biodiversité risqueront de disparaître d’ici 2080
Un nouveau rapport alarmant sur les conséquences du réchauffement climatique sur la faune et la flore a été publié. Entre un quart et la moitié des espèces seraient menacées de disparaître dans une trentaine de régions parmi les plus riches en biodiversité d'ici 2080, selon cette étude co-produite par le WWF, le Fonds mondial pour la nature.
Des scientifiques des universités d'East Anglia (Royaume Uni) et James-Cook (Australie) se sont penchés sur la situation de 80 000 espèces vivant dans 33 régions jugées "prioritaires", aussi diverses que l'Amazonie, Madagascar, Bornéo, le lac Baïkal ou le désert de Namibie.
Sur ces zones, les saisons aujourd'hui exceptionnellement chaudes devraient y devenir la norme. Une menace qui s'ajoute à d'autres fléaux tels que l'urbanisation, le braconnage et l'agriculture intensive.
Plus lentes à s'adapter, les plantes devraient être particulièrement affectées. Si la température moyenne augmente de 4,5°C, 48% des espèces seraient susceptibles de disparaître au niveau local. Un risque divisé par deux si la hausse est contenue à 2 degrés, la limite fixée dans l'accord de Paris.