La "bataille du rail" débute ce lundi en France

La "bataille du rail" débute ce lundi en France
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Seulement un TGV sur huit devrait circuler ce mardi.

PUBLICITÉ

On la surnomme la "bataille du rail" : une grève de plusieurs mois commence lundi soir (19h) à la SNCF, la société nationale des chemins de fer française, dont les salariés s'opposent au projet de modernisation voulu par le gouvernement.

D'après les premières estimations, près d'un employé sur deux sera en grève ce mardi, plus de 75 % des conducteurs de train. Résultat : à peine un TGV sur huit devrait circuler. "Il y aura des lignes fermées", a même averti le PDG de la SNCF Guillaume Pepy ce dimanche.

Vent debout contre le projet le projet de réforme de la SNCF porté par la ministre des transports Elisabeth Borne, les principaux syndicats, la CGT (1er syndicat), l'Unsa (2e) et la CFDT (4e) appellent à deux jours de grève tous les cinq jours.

SUD Rail, le troisième syndicat à la SNCF, a déposé de son côté un préavis de grève illimitée qui est reconductible chaque 24 heures.

Les représentants des salariés refusent notamment la suppression du régime spécial des cheminots, et l'ouverture du rail à la concurrence à partir de 2020, prévus par le texte de loi qui doit être adopté par ordonnance dans les prochains mois.

Le gouvernement d'Edouard Philippe n'est pas le premier à vouloir restructurer la SNCF. En 1995, après quatre semaines de paralysie, celui d'Alain Juppé avait fait finalement renoncer à toucher aux régimes spéciaux.

Cette fois, les syndicats sont moins puissants, moins unis, et semblent moins soutenus. D'après un récent sondage de l'IFOP, une courte majorité des Français (51%) soutient la réforme.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

SNCF : un mardi noir dans les gares

Hommage : Missak Manouchian et son épouse Mélinée reposent désormais au Panthéon

Gabriel Attal donne des gages aux agriculteurs avant le salon de l'Agriculture