Les Nations Unies et l'Europe avaient appelé le gouvernement israélien à éclaircir les circonstances dans lesquelles plus d'une quinzaine de Palestiniens ont été tués par Tsahal, lors d'un rassemblement à la frontière avec la bande de Gaza.
À Ramallah, en Cisjordanie, dignitaires catholiques et Palestiniens ont défilé côté à côte pour réclamer l'arrêt des violences qui ont embrasé la bande de Gaza.
Cette marche visait à dénoncer la réponse militaire d'Israël : vendredi, plus d'une quinzaine de Palestiniens ont été tués par des tirs de Tsahal, dans la zone frontalière avec l'Etat hébreu.
Malgré les appels des Nations Unies et de l'Union européenne, le ministre israélien de la défense Avigdor Lieberman refuse d'ouvrir une enquête sur cette journée, qui figure parmi l'une des plus meurtrières de ces dernières années.
Lors de cette "Marche du retour", à l'initiative du Hamas, plusieurs milliers de personnes s'étaient réunies pour dénoncer le blocus qui leur est imposé, et demander le retour des réfugiés palestiniens.