Moscou ne participera pas à l’enquête sur l'empoisonnement de l'ex-agent Skripal. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) rejette sa demande.
On est encore loin du "point final" réclamé par Valdimir Poutine dans l'affaire Skripal.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a rejeté mercredi la demande de la Russie de participer à l'enquête conjointe sur l'empoisonnement de l'ex-espion russe.
Une proposition qualifiée de "perverse" et de "tentative de diversion" par la délégation britannique.
"On nous dit que nous pouvons seulement être informés du résultat de l'enquête menée par les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en Angleterre si les Britanniques le souhaitent, mais sachant comment se comportent nos soi-disant partenaires britanniques, nous ne pouvons pas compter sur leur bonne volonté" indique l'ambassadeur russe à l'OIAC Alexandre Choulguine.
Moscou n'entend pas en rester là et réclame dès ce jeudi une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
La Russie ne digère pas d'être accusé par la Grande-Bretagne d'avoir empoisonné Sergueï Skripal et sa fille en Angleterre. Ces derniers sont toujours hospitalisés.
L'affaire a provoqué une grave crise diplomatique avec les Occidentaux et ne cesse de s'envenimer.
Les premières analyses de l'agent toxique n'ont pas prouvé qu'il provenait de Russie.
De quoi conforter Moscou qui clame son innocence.
avec AFP