Caracas rappelle Paris à l'ordre

Caracas rappelle Paris à l'ordre
Par Sandrine Delorme avec AFP, Reuters, APTN
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"Un président de la France ne devrait pas se subordonner aux desseins guerriers de Donald Trump, et encore moins suivre ses ordres" affirme le ministère vénézuélien des affaires étrangères.

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Caracas rappelle l'Elysée à l'ordre. Après les critiques du président français, le Venezuela demande à Paris de respecter ses affaires intérieures.

Hier, Emmanuel Macron a reçu trois représentants de l'opposition vénézuélienne au palais de l'Elysée. Il a déploré les conditions d'organisation des élections présidentielles du 20 mai et les atteintes répétées de Caracas à l'Etat de droit et aux droits de l'homme.

Les opposants vénézuéliens, l'ancien président de l'Assemblée nationale du Venezuela, Julio Borges, Carlos Vecchio, coordinateur politique du parti Voluntad Popular, et l'ancien maire de Caracas, Antonio Ledezma, ont entamé une tournée européenne, en commençant par la France, pour tenter d'accroître la pression internationale sur le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro.

Ils appellent à ne pas reconnaître les résultats de la prochaine présidentielle, à, je cite, "libérer le Venezuela de la dictature".

Caracas a aussi réagi via Twitter par la voix de son ministre des affaires étrangères : "un président de la France ne devrait pas se subordonner aux desseins guerriers de Donald Trump, et encore moins suivre ses ordres".

Le président américain, comme l'Union européenne ou le Pérou ont condamné les agissements de Maduro et pris des sanctions. Emmanuel Macron avait déjà qualifié la gouvernance de Maduro de dictature l'été dernier après la mise en place de l'Assemblée constituante et la répression des manifestations qui avaient fait 130 morts.

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