Plan autisme : plus d'accès à l'école

Plan autisme : plus d'accès à l'école
Par Laurence Alexandrowicz
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A trois ans, Maxence ne parlait pas. Il est autiste. Il a la chance d'être accueilli dans cette école de Belleville, dans le Beaujolais.

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Maxence a 9 ans : à trois ans, ses parents se sont inquiétés car il ne parlait pas. Maxence est autiste. Il a la chance d'être accueilli dans l'école primaire privée de Belleville, dans le Beaujolais, avec huit autres enfants autistes, dans une classe dédiée. 

Un diagnostic le plus précoce possible, et l'accès à la scolarisation, ce sont les priorités du gouvernement français, qui veut que 100% des enfants atteints de ce trouble, comme 30% aujourd'hui, aillent en maternelle. 

"Le plus important c'est que Maxence devienne le plus autonome possible, explique Myriam Cotard, l'enseignante spécialisée de la classe, qu'il puisse se déplacer, qu'il sache ce qu'il a à faire ; il prend un pictogramme, il va faire son activité, il le range. Même s'il ne parle pas il apprend des choses, il repère des mots et il devient de plus en autonome, c'est le but recherché."

Matignon présente aujourd'hui son plan autisme, doté d'une enveloppe de 344 millions d'euros sur 5 ans.

Quand Nadège a découvert l'autisme de Maxence, elle a découvert aussi le parcours du combattant de tous les parents.

"On m'annonçait un délai de 3 à 4 ans pour la prise en charge, raconte Nadège Alloisio. Maxence avait déjà 3 ans, alors ça laissait présager une longue attente. Pas avant 5, 6 ans, voire plus. Alors l'idée a été de créer l'association Autisme Ambition Avenir."

Autisme Ambition Avenir a été créé par des professionnels et des parents dans la région lyonnaise. 6 familles seulement profitent de son accompagnement, 13 sont en attente, l'association est financée par des dons privés.

Grâce aussi aux aides allouées par l'Etat pour les handicapés, Nadège a embauché Nicolas, 15 heures par semaine.

L'autisme touche une naissance sur 100.

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