Ghouta orientale : une réponse internationale ?

Ghouta orientale : une réponse internationale ?
Tous droits réservés White Helmets/Reuters
Par Anne-Lise Fantino
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Paris et Washington promettent une "réponse forte", après l'attaque chimique présumée de samedi qui aurait tué des dizaines de civils à Douma, en Syrie. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit ce lundi.

PUBLICITÉ

La communauté internationale brandit la menace, après l'attaque qui a visé Douma, ce samedi, dans la Ghouta orientale.

Les indices plaident en faveur d'un recours à l'arme chimique, pour venir à bout de la dernière poche de l'enclave tenue par les rebelles. L'attaque aurait fait près de 70 morts et plus d'un millier de blessés parmi les civils, selon l'ONG Syrian American Medical Society (SAMS).

Mais Damas et Moscou nient leur implication, et le chef de la diplomatie russe juge ces conclusions trop hâtives.

"Quand on demande une enquête immédiate et honnête", affirme le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, "nous sommes tous d'accord là-dessus. Mais quand cette enquête est biaisée par la nécessité d'arriver à une conclusion prédéfinie, qui est "cela a été commis par Bachar al-Assad avec l'aide de Poutine", on ne peut pas avoir de discussion sérieuse".

Le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir ce lundi après-midi. Berlin condamne l'attaque de Douma, et estime que des preuves accablantes pointent la responsabilité du Président syrien Bachar-al Assad. Paris et Washington promettent une "réponse forte", tout comme Londres qui dit envisager "toutes les options".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah s'intensifient

L'eau, une ressource de plus en plus rare

L'ONU alerte sur le nombre record d'enfants morts dans la bande de Gaza