Le Royaume-Uni n'a pas prévu de nouvelles frappes contre le régime de Damas. C'est ce qu'a indiqué Boris Johnson ce dimanche tout en mettant en garde Bachar al-Assad contre toute nouvelle utilisation d'armes chimiques.
Dimanche, au cours d'une interview, le ministre britannique des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'entendait pas frapper à nouveau le régime de Bachar al-Assad sauf si celui-ci recommence à utiliser des armes chimiques contre son peuple.
"J'espère que les bombardements auront un effet dissuasif sur lui et bien sûr, j'espère que ça permettra d'éviter d'autres souffrances au peuple syrien pour cause d'utilisation d'armes chimiques. S'il devait à nouveau faire preuve de cruauté et d'imprudence en recommençant, ce serait un nouvel acte à étudier. Et on examinerait cela avec nos collègues pour voir quelles options se présenteraient à nous", a souligné Boris Johnson.
Selon un sondage de Survation, 40 % des 2000 Britanniques interrogés ne soutiendraient pas les bombardements en Syrie. C'est plus que les 36 % qui y sont favorables. Il faut dire que l'ombre de la guerre en Irak plane toujours sur le pays. En 2003, Londres avait accepté de suivre Washington dans ce conflit du Moyen-Orient au motif de la présence d'armes de destruction massives qui était en réalité un mensonge du Pentagone.