Débat sur la Syrie au Parlement français

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Par Euronews
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Le Premier ministre français Edouard Philippe a pris la parole à l'Assemblée nationale pour justifier l'intervention de la France en Syrie. La droite et la gauche de la gauche ont exprimé des critiques.

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Plus de 48 heures après les frappes en Syrie, l'Assemblée nationale a débattu ce lundi de l'opportunité de l'intervention. Le Premier ministre Edouard Philippe a rappelé quelle était la première cible de la France dans la région.

"Notre ennemi n'est pas la Syrie, a assuré le chef du gouvernement. Nous ne sommes pas entrés en guerre contre la Syrie ou contre le régime de Bachar al-Assad. Notre ennemi, c'est Daesh. Nous voulons venir à bout du mouvement terroriste qui a organisé sur notre sol les attentats meurtriers qui ont frappé dans leur chair tant de familles françaises et, au-delà d'eux, tous les esprits."

Le chef de file des députés de droite, Christian Jacob a dit craindre "que la France se soit encore un peu plus isolée" et a regretté que Paris "ne travaille pas une solution partagée" avec Moscou. A gauche de la gauche, Jean-Luc Mélenchon y est aussi allé de ses critiques. "Nous sommes intervenus militairement dans le pire nid de frelons de la planète, a lancé le chef de file de La France Insoumise. Dans le droit international, et dans l'action internationale, on ne peut agir que sur la base de preuves affirmées par les organismes qui en sont responsables. Or, ceux-ci étaient en train de faire leur enquête au moment où sont intervenus les bombardements."

L'hémicycle était plutôt clairsemé, notamment à droite. Certains orateurs ont déploré que le débat n'ait pas été suivi d'un vote, même si cela est conforme à la Constitution.

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