Intelligence artificielle : l'UE rentre dans la bataille

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Par Yoann Giammetta-D'Angelo
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Bruxelles souhaite que 20 millions d'euros soient mobilisés chaque année pour développer cette technologie.

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L’intelligence devient chaque jour de plus en plus artificielle et Bruxelles veut rattraper son retard dans le secteur.

Pour son futur budget, l’Union européenne souhaite allouer au moins 20 milliards d’euros par an au développement de cette technologie, via des fonds privés comme publics.

"Nous devons créer un environnement dans lequel les start-ups peuvent se développer sans être prises d’assaut par de grandes entreprises" commente Francis Wyffels, professeur de robotique à l'Université de Gand.

En matière d’innovation, l’Europe est à la traîne en comparaison avec ses rivaux asiatiques et américains. Pour se démarquer, elle a fait le choix d’une intelligence artificielle « éthique » et en profite pour prendre ses distances vis-à-vis des derniers scandales de vols de données, un sujet devenu hautement sensible.

"Une des choses que l’on pourrait faire par exemple, c’est de créer un centre d'excellence qui analyserait l’industrie de chaque pays et qui identifierait quels sont les domaines où l'Intelligence artificielle pourrait être une valeur ajoutée. Pour prendre l’exemple de la Belgique, cela pourrait être dans le domaine de la biotechnologie, et dans un autre pays, celui de l'exploration pétrolière. Ce centre aiderait à concrétiser rapidement les apports de l’intelligence artificielle et serait même utile aux PME", déclare Alexander de Croo, ministre belge du Numérique.

Et même si l’intelligence artificielle suscite des craintes, notamment sur la protection de la vie privée, les développeurs eux se veulent rassurants.

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