ETA : "Il n'ya pas de différentes catégories de victimes"

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Par Euronews
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Notre correspondante à Barcelone, Cristina Giner, a retrouvé un survivant de l'attaque de l'ETA au supermarché Hipercor, à Barcelone, en juin 87. L'attentat avait fait 21 morts.

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Notre correspondante à Barcelone, Cristina Giner, a retrouvé un survivant de l'attaque de l'ETA au supermarché Hipercor, à Barcelone, en juin 87.

José Vargas est aussi le président de l'Association des victimes du terrorisme en Catalogne. Il raconte : "Il était 16h et 8 minutes quand nous marchions dans le couloir juste au-dessus du parking où la voiture piégée a explosé, toute une langue de feu est tombée sur nous, le toit s'est effondré, les étagères et les produits qui étaient dans les étagères, tout est tombé, il a fait complètement noir, c'était l'enfer.

C'était l'enfer parce que nous ne voyions rien et nous ne savions pas si nous étions morts ou vivants, vous pouviez seulement entendre les gens hurler pour demander de l'aide." (...)

L'attentat de l'Hypercor , qui fit 21 morts, reste le plus meurtrier de l'ETA.

"Toutes les victimes sont des victimes. Il n'y a pas de première catégorie ou de deuxième catégorie, nous sommes tous les mêmes victimes, que l'on porte un uniforme ou que l'on soit un civil. (...)

Ce pardon est un pardon qui ne vient pas de l'intérieur, c'est un pardon qui vise uniquement à satisfaire les partisans de ceux qui l'expriment, car les autres ne seront pas dupes de ce genre de pardon. (...)

La dissolution du groupe terroriste, de ce groupe d'assassins, est une dissolution forcée, une dissolution forcée par les forces de sécurité de l'Etat et par les victimes elles-mêmes, parce que nous devons aussi reprocher au gouvernement, pas seulement celui-là mais tous les autres, le fait que pour mettre fin à ce fléau du terrorisme, ils n'ont pas compté sur les victimes et ils auraient du le faire car peut-être que ça aurait été un peu plus crédible que de le faire avec ces assassins de l'ETA".

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