Iran : l'inquiétude des entreprises européennes

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Tous droits réservés REUTERS/Marko Djurica/File Photo
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Par Anne-Lise Fantino
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Les gouvernements des pays de l'Union veulent tenter de préserver les liens avec Téhéran, malgré l'annonce du retour des sanctions économiques visant l'Iran.

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Ce mercredi, les gouvernements européens se sont engagés à tenter de préserver leurs liens économiques avec l'Iran qui avaient connu une embellie, dans un contexte de retour annoncé des sanctions américaines.

"Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les entreprises européennes soient le moins touché possible", a déclaré Olaf Scholz, ministre allemand des finances.

"Pour être clair", a affirmé le porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux, "l'Unino Européenne est prête à contester auprès de l'Organisation Mondiale du Commerce toute mesure unilatérale qui attenterait aux intérêts des entreprises européennes, et à répondre de manière proportionnée, et évidemment conforme, avec les règles édictées dans le cadre de l'OMC".

L’accord de 2015, qui levait une partie des sanctions internationales visant Téhéran, avait ouvert de nouvelles perspectives aux entreprises européennes. Airbus, Siemens ou PSA ont lancé des projets avec la République Islamique, mais il s'agit le plus souvent d'acteurs dans le domaine énergétique. Difficile de savoir, aujourd'hui, quel sort leur est réservé.

En l'espace de trois ans, le poids des échanges entre l'Iran et les multinationales de l'Union a triplé, pour atteindre 21 milliards d’euros. 

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