Mike Pompeo a promis une aide économique des Etats-Unis si la Corée du Nord se dénucléarise.
De retour de Pyongyang où il a de nouveau rencontré Kim Jong Un pour la 2eme fois en un mois, le secrétaire d’État américain a évoqué vendredi des discussions "bonnes" et "chaleureuses".
Les deux hommes préparent la toute première rencontre entre un président des États-Unis et un dirigeant nord-coréen prévue le 12 juin à Singapour.
Mais derrière les discours de façade et les gestes de bonne volonté de Pyongyang, Washington reste ferme.
Mike Pompeo, secrétaire d'État américain : "Si le président Kim choisit la bonne voie, l'avenir baignera dans la paix et la prospérité pour le peuple nord-coréen. Si la Corée du Nord prend des mesures courageuses pour une dénucléarisation rapide, les États-Unis sont prêts à travailler avec la Corée du Nord pour l'amener au même niveau de prospérité que nos amis sud-coréens".
A ce stade, le département d'État américain n'a précisé, ni la nature ni le montant des investissements envisagés par Washington.
Pas question non plus de commencer à lever les sanctions avant des "mesures plus concrètes" vers les démantèlement du programme nucléaire nord-coréen, a assuré de son côté Kang Kyung-wha, la ministre des Affaires étrangères sud-coréenne.
Dans le Colorado, le célèbre centre de commandement américain de la défense aérospatiale reste d'ailleurs en alerte à la recherche du moindre indice de missile en provenance de la Corée du Nord.
Le message est clair : le dictateur nord-coréen doit maintenant tenir ses promesses.
Des promesses qui seront néanmoins très complexes à mettre en oeuvre. Pour les Nord-Coréens, la dénucléarisation doit en effet concerner toute la péninsule, y compris en Corée du Sud où les Etats-Unis ont également déployé des missiles nucléaires.
Avec Agence