Gaza : le conseil de sécurité de l'ONU divisé

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Tous droits réservés . REUTERS/Alkis Konstantinidis
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Par Anne-Lise Fantino
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Il s'est réuni en urgence ce mardi, au lendemain d'un épisode d'affrontements qui figure parmi les plus meurtriers de ces dernières années.

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Des affrontements sur le terrain aux passes d'armes diplomatiques. Au lendemain de la journée la plus meurtrière de ces quatre dernières années dans la bande de Gaza, le conseil de sécurité s'est réuni en urgence ce mardi à New-York. L'idée d'une protection internationale réclamée par les Palestiniens divise. Si les Européens appellent à une désescalade, Washington tend à s'isoler.

"Il y a un besoin urgent, selon nous, d'établir les faits entourant les événements de lundi", a déclaré Karen Pierce, ambassadrice du Royaume-Uni auprès des Nations Unies, "y compris pour savoir pourquoi un tel volume de tirs à balles réelles continue d'être considéré comme justifié. Le droit des Palestiniens de manifester pacifiquement est indéniable, mais en même temps, nous sommes profondément préoccupés par le fait que les manifestations pacifiques à Gaza sont exploitées par des éléments extrémistes".

Les Etats-Unis affichent un soutien sans faille à Israël, et font de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu un préalable à toute négociation.

"Ces derniers jours, des terroristes du Hamas soutenus par l'Iran ont incité à commettre des attaques contre les forces de sécurité et les infrastructures israéliennes", a affirmé Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies. "Le point commun de tout cela est la volonté de déstabilisation du régime iranien, un régime qui insiste pour promouvoir la violence dans tout le Moyen-Orient tout en privant son propre peuple des droits humains fondamentaux".

La France appelle Israël à la retenue, et le Hamas à cesser ses provocations.

"C'est aussi au Conseil de sécurité de parler d'une voix très forte pour arrêter l'escalade en cours", a rappelé le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, François Delattre. "Ce silence du conseil depuis le début de la crise devient de moins en moins compréhensible, puisqu'hier il a créé un dangereux vide".

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