Hand: Montpellier, deux jours pour renaître avant le Final Four

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Sonnés par leur défaite à Saint-Raphaël, les Montpelliérains ont deux jours pour digérer la perte probable du titre en champion de France de handball et "se remettre en position de combat" pour leur premier Final Four européen à Cologne. "On a 48 heures, mais on va y aller par étapes", explique Patrice Canayer. "Hier soir (mardi), il y a avait beaucoup d'abattement et de colère. Dans ces moments-là, on ne peut rien faire. On doit éviter de trop parler et prendre sur soi. Ce matin, on a entamé la phase de reconstruction avec la récupération physique et mentale. On a parlé du Final Four, de ce qu'on avait à y faire et de ce qu'on pouvait y faire", explique Patrice Canayer dont les hommes, après une nuit passée dans le Var, ont effectué une séance d'une heure de thalasso. Dans l'Hérault, on ne se cache pas derrière son petit doigt: "la frustration est terrible". "Quand on voit tous les efforts consentis pour en arriver là, chuter à deux étapes de la fin, c'est difficile à encaisser. Mais c'est la réalité du sport de haut niveau. Entre la réussite et l'échec, il n'y a parfois pas grand-chose", témoigne l'entraîneur et manager Patrice Canayer. Leader depuis le début de la saison, le MHB a échoué sur le dernier gros écueil. Comme en 2015, il a craqué dans le "money time" et c'est le Paris SG qui sera probablement sacré champion dans huit jours. "C'est dur à vivre quand vous avez l'impression que le ciel vous tombe sur la tête. En vingt secondes, on perd le bénéfice de dix mois de travail, avec le titre en jeu", avoue le coprésident Rémy Lévy. - "Nous pouvons rebondir" - Mais le moment de faire le bilan n'est pas venu. Restent deux matchs à disputer, samedi contre le tenant du titre européen, le Vardar Skopje, et dimanche face au vainqueur de PSG-Nantes, qui pourraient redonner le sourire à tout le monde. "Jouer le Final Four dans la foulée est une chance unique. Si on avait terminé la saison sur ce match à Saint-Raphaël, ça aurait été terrible. Comme nous avons été pas mal cette saison en Europe, nous pouvons rebondir. Cela ne tient qu'à nous de montrer ce que nous avons déjà montré à Barcelone ou à Flensbourg. Je suis persuadé que les troupes sont capables de le faire", espère le dirigeant. Technicien expérimenté, aux commandes de l'équipe héraultaise depuis 23 ans, Patrice Canayer est allé chercher dans la longue mémoire du MHB les ressorts qui pourraient permettre de le sursaut. "J'ai donné quelques exemples au groupe. Après notre défaite devant Aix, on a réussi à gagner à Barcelone. J'ai aussi parlé de matchs de Coupe d'Europe, où parfois on passe de l'abattement à la joie en une semaine. Tout est possible", dit-il. Au moins la pression, qui a été terrible sur les épaules de cette équipe dont l'objectif principal était de reconquérir le titre national, a-t-elle changé de camp.

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